Albert Schweitzer

Différents textes pour aborder la place de l’animal dans la pensée d’Albert Schweitzer et le respect de la vie dans son acceptation la plus large.

  • Premier sermon sur le respect de la vie, Albert Schweitzer

    En dernière analyse, la loi de l’amour pose ce principe : Personne ne sera pour toi un étranger, tous ne seront que des hommes dont le sort, en bien ou en mal, doit te tenir à cœur. Nous trouvons tout naturel que les uns soient proches de nous et que les autres nous soient indifférents et voilà que la morale refuse de reconnaître le bien-fondé de ce sentiment naturel ! Jésus va si loin dans son refus de la notion d’étranger qu’il déclare : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ; tu devras ressentir aussi directement ce qui lui arrive que si tu étais toi-même en jeu. »

  • Deuxième sermon sur le respect de la Vie

    Ces formules générales et souvent répétées de « respect de la vie », « refus de s’isoler des autres », « volonté de maintenir la vie tout autour de nous », peuvent paraître froides et sèches. Même si ces mots n’ont rien d’éblouissant, ils sont tout de même riches de sens. Le grain de blé est lui aussi sans éclat, et cependant il contient en puis­sance tout ce qui sortira un jour de lui. De même, ce sont ces mots sans apparence qui portent en eux le concept essentiel, germe de toute éthique, qu’on en soit conscient ou non.

  • El respeto de la Vida

    La proposición fundamental de esta filosofía es elrespeto profundo por la vida, la veneración por ella,(Ehrfurcht vor dem Leben, lo llamó él), que semanifiesta diciendo : “El Bien es mantener la vida,propiciarla y desarrollarla. El Mal es destruir vida,inhibirla o negarla”.

  • Albert Schweitzer

    L’importance des animaux dans la biographie et la pensée d’Albert Schweitzer est bienconnue. Dès son enfance, Schweitzer, qui a grandi à la campagne, a été entouré par des animaux domestiques. Ses écrits autobiographiques nous apprennent non seulement sa sensibilité précoce à la souffrance animale, mais aussi le rôle qu’elle a joué pour l’élaboration de son éthique universelle, du « respect de la vie (Ehrfurcht vor dem Leben) ». Ses Lettres de Lambaréné nous révèlent la difficulté à mettre cette éthique en pratique,dans un environnement hostile...

  • Les animaux dans les sermons d’Albert Schweitzer

    Alors que l’importance des animaux dans la vie et la pensée d’Albert Schweitzer est bien connue, il n’existe pas d’étude sur les animaux dans ses prédications. L’analyse de l’ample corpus homilétique européen et des sermons africains – conservés en moins grand nombre – met en évidence la variété de ses références aux animaux : à Gunsbach et à Strasbourg, même avant la découverte du « respect pour la vie (Ehrfurcht vor dem Leben) », Schweitzer promeut une éthique de la compassion élargie à l’ensemble de la création ; à Lambaréné, dans un environnement hostile, l’attention au monde animal est plus marginale et sert principalement à fonder, a fortiori, des relations éthiques entre les hommes.

  • Albert Schweitzer Une éthique pour l’écologie ?

    Un lien étroit apparaît immédiatement entre l’écologie, dans ses représentations les plus vagues, et l’idée de respect de la vie, que Schweitzer, historiquement, a été le premier à formuler telle quelle et a élevé à la hauteur d’un principe éthique. L’écologie tout entière, dans toutes ses composantes, manifeste l’exigence que les hommes respectent la vie. Sous « vie » on entendra plus précisément et plus fréquemment la nature, l’environnement. L’écologie, au sein de notre civilisation moderne pénétrée de technique, c’est le souci assez répandu, mais inégalement partagé tout de même et diversement vécu, de protéger la nature...