Parrains d’honneur

, par Pierre

Père Roger PESTRE

Père Roger PESTRE
Père Roger PESTRE †
Ancien curé de St Paul Les Olives (décédé le 25/08/07)
F-13013 Marseille
lors de l’inauguration du Refuge Saint Roch,
le 5 septembre 2004
©Animal Respect Catholique

MONTAIGNE disait : « Plus je connais les hommes, mieux j’aime mon chien. » J’ajoute : Celui qui n’aime pas les animaux, n’aime pas non plus les hommes.

C’est là le fruit de ma découverte et de mon expérience de 20 années de vie consacrée aux animaux de compagnie, ceci en plus de mon ministère pastoral.

Je souhaite de tout mon cœur que la Fraternité Sacerdotale Internationale pour le Respect de l’Animal, qui est en train de naître en Suisse, grâce à l’initiative du Père Olivier Jelen et de ses collaborateurs, étende, une fois bien établie, avec le temps, son influence et son efficacité sur tous les hommes de bonne volonté. Son idéal sera alors atteint. Tous mes vœux vous accompagnent.


Richard CHARTIER

Ordre des Franciscains Séculiers (ofs)
Ville de Laval – Québec
www.franciscain.org
www.sentiersdefoi.info

Richard CHARTIER
Richard CHARTIER, OFS
©Animal Respect Catholique

J’ai appris avec enthousiasme et bonheur l’existence de la Fraternité Sacerdotale Internationale pour le Respect de l’Animal. Je suis franciscain séculier et depuis mon enfance ma passion pour la défense et la protection des animaux ne se tarit jamais. Je suis convaincu que bâtir un monde meilleur ne pourra pas se faire sans le respect total des animaux et toute Créature. Ma découverte de François d’Assise et de ses valeurs m’a amené à suivre ses pas et à m’engager dans l’Ordre des franciscains séculiers.

En effet, François d’Assise avait un profond respect pour toutes les créatures de Dieu. Il aimait beaucoup les animaux, signes de la présence du Créateur sur la Terre. Par exemple, l’hiver, il portait du miel et du vin chaud aux abeilles pour les aider à passer les mois difficiles, il construisait des nids pour les tourterelles, il alla même jusqu’à donner son manteau neuf pour racheter deux jeunes agneaux qu’on menait à la boucherie !
Il réconcilia les habitants de Gubbio (une ville d’Italie) avec un loup féroce qui dévorait humains et animaux. Il a rencontré le loup malgré les avertissements des villageois et finit par l’amadouer. Le loup accepta de ne plus s’attaquer à personne et en retour les gens de Gubbio le nourriraient. Ainsi, jusqu’à sa mort, le loup allait et venait dans le village sans problème !

Il appela toujours les animaux "frère" ou "sœur". Pour lui, toute la Création méritait respect et honneur. Il rédigea une superbe prière à ce sujet : "Le Cantique de Frère Soleil".

François d’Assise fut proclamé "patron des écologistes" en 1979 par le Pape Jean-Paul II.

Présentement, notre mère la Terre souffre d’innombrables blessures. Comme François d’Assise, devenons nous aussi les frères et les sœurs de toutes les créatures en les aimant et les respectant.

Que la Fraternité Sacerdotale Internationale pour le Respect de l’Animal soit le signe d’un éveil essentiel dans l’Église catholique en faveur de nos frères les animaux.


Abbé Jean MARTIN

Mont-sur-Marchienne
Belgique

Cher confrère,
Merci pour votre lettre et bravo ! J’avais entendu parler de cette « Fraternité », mais j’en ignorais les « coordonnées ». J’applaudis à deux mains pour votre action !
L’Eglise donne si souvent, hélas, l’impression de ne s’intéresser qu’aux humains. C’est déjà regrettable en soi mais, de plus, certains en tirent argument pour justifier la violence envers les animaux et le saccage de la « création ». Les esprits changent un peu, je trouve, et c’est pourquoi votre Fraternité arrive à point nommé ! Tous mes encouragements !


Jacques GAILLOT

Evêque de Partenia

©Animal Respect Catholique

" Je suis à vos côtés dans vos luttes.
Nous ne sommes pas faits pour dominer et détruire mais pour vivre en harmonie avec tout ce qui vit dans la création.
La fraternité humaine s’étend à tous les animaux, aux plantes, au cosmos.
Nous sommes des terriens."


Jean BASTAIRE

Jean Bastaire
©Animal Respect Catholique

Pour les prêtres, religieuses et religieux, je pense que le moment est venu de prendre conscience que l’Eglise s’étend au-delà des frontières de l’Homme et qu’elle englobe l’univers entier.
A ce titre, les animaux entrent de plein droit dans notre prière et notre amour.

Jean Bastaire


Mgr Marc STENGER

Evêque de Troyes
Président de Pax Christi (France)
et de son antenne "Environnement et modes de vie.

Mgr Stenger
©Animal Respect Catholique

A mes amis de la Fraternité Sacerdotale Internationale pour le Respect de l’Animal

Quand des chrétiens, des prêtres, des diacres, se donnent comme objectif très clair de respecter le projet créateur de Dieu et de contribuer par leur choix de vie à le déployer dans toute sa splendeur, on ne peut que se réjouir, car alors le monde est un peut moins le champ clos de nos trahisons et retrouve le sens et la beauté de son commencement.

Le livre de la Genèse nous offre quelques idées force qui éclairent notre relation à ceux qui sont et à ce qui est autour de nous :

  • L’homme a une grande raison d’être dans le monde. Ses potentialités constructives lui ont été données pour qu’il les mette au service de l’avenir de toute la création.
  • Sa place ne peut pas être celle du prédateur, mais celle du serviteur et de l’ami, car il y a une profonde solidarité entre l’homme et le reste de la nature, entre les êtres animés et les êtres inanimés et Dieu a vu que l’ensemble de ce projet était très bon. C’est ensemble qu’ils forment cette symphonie de vie et d’énergie qui rend gloire à Dieu. En dehors de cette solidarité de tout le créé, l’homme n’est que du vide.

Je me sens profondément en phase avec les perspectives de la Fraternité Sacerdotale Internationale pour le Respect de l’Animal. Dans la merveille d’harmonie et d’équilibre, qui est l’œuvre du Créateur, l’animal est dans une proximité particulière avec Dieu et avec l’homme. Le toucher dans son intégrité, c’est altérer la beauté de l’œuvre de Dieu.

Le faire souffrir procède de la même perversion que de faire souffrir l’homme.

Nous ne pouvons pas rester indifférents quand on instrumentalise les animaux, quand on les méprise, quand on les torture, quand on les tue. C’est blesser Dieu dans l’expression de Son Amour.

Ayant plutôt à cœur de le bénir en aimant, en fêtant dans la création ce qui est particulièrement signe de cet amour.


Mgr André-Mutien Léonard

Evêque de Namur

Cher confrère,

J’ai été très sensible à votre message, qui envisage le respect dû aux animaux comme au reste de la création dans un contexte théologique large. Je rejoins largement votre point de vue. J’apprécie également que le fascicule joint à votre courrier ose envisager la problématique végétarienne. Même l’eschatologie n’est pas absente de vos horizons, ce qui est rare aujourd’hui. Resterait à intégrer plus clairement la protologie et la question délicate de l’univers déchu, "livré au pouvoir du néant", à "la servitude de la corruption", comme Paul l’affirme dans un texte sous-employé théologiquement (Rm 8, 20 et suiv.). Seul le réalisme de ce monde cassé pourrait, éventuellement, justifier, à certaines conditions, que l’on tue des animaux pour se nourrir.
Merci en tout cas pour votre combat, qui s’étend, bien évidemment, aussi au respect de la personne et de la vie humaines à tous ses stades de développement.
Bien à vous dans le Seigneur,
Mgr Léonard


Eric Baratay

Monsieur l’abbé,
Je vous remercie vivement de l’envoi de votre bulletin. Je trouve que vos initiatives de Fraternité et de bulletin sont remarquables. Jusqu’à présent, les tentatives venaient surtout du monde laïc et c’est une grande étape que la vôtre s’adresse directement au clergé catholique. Ce n’est pas un hasard que cela naisse en Suisse, qui est vraiment l’un des pays les plus sensibles à ces aspects, et c’est tout à son honneur.
Encore merci. Bien à vous
Eric Baratay


Jean-Pierre GARRIGUES

Président du Comité Radicalement Anti Corrida (CRAC)
Professeur d’économie
Docteur en Ecologie
www.anticorrida.com

Jean-Pierre GARRIGUES
Jean-Pierre GARRIGUES et ses chiennes Perle et Câline
©Animal Respect Catholique

La religion catholique, ou plutôt la façon dont elle est présentée depuis des siècles, a largement contribué à pervertir la relation entre l’homme et l’animal. Cette vision spéciste considère l’animal humain comme supérieur, et toutes les autres espèces peuvent donc être exploitées, maltraitées, torturées et consommées en toute bonne conscience...

La vision de l’actuel pape (ndlr. Jean-Paul II) quant à la relation homme / animal ne contribue certainement pas à faire évoluer les consciences d’une humanité qui dans sa grande majorité ne souhaite pas entendre les hurlements d’effroi et de douleur des animaux qu’on torture pour la fourrure, pour tester les lessives ou les cosmétiques, au nom de la "science" ou tout simplement juste pour le plaisir dans le cas de la corrida. Jean-Paul II a manifestement oublié la bulle de Pie V "De Salute Gregi Dominici" qui condamna la barbarie des arènes sans aucune ambiguïté, et pour l’éternité en 1567.

La fraternité sacerdotale internationale pour le respect de l’animal apparaît comme une petite flamme d’humanité au sein de cette église dont le silence coupable face à la torture tauromachique est indigne. Sans parler des prêtres qui bénissent les tortionnaires en dentelle juste avant les corridas...
Nous soutenons sans réserve cette initiative extraordinaire du père Olivier Jelen qui, nous l’espérons, pourra contribuer à faire évoluer de l’intérieur une église qui en a fort besoin !

Dans toute lutte, il y a des pionniers, et c’est bien le cas du père Jelen qui a toute notre amitié et notre sympathie.


Thierry Poncelet

Les aristochiens de Thierry Poncelet

Cher Abbé Olivier,
Ce fut un réel plaisir de vous rencontrer à Bruxelles et il va sans dire que j’adhère complètement à votre philosophie concernant le respect et la dignité des animaux.
En effet, l’homme qui est tout de même le plus intelligent d’entre eux, manque trop souvent à ses devoirs envers le monde animal.
Je vous ai fait part de mon indignation partagée avec vous et heureusement avec beaucoup d’autres face à la maltraitance que subissent trop durement et quotidiennement nos frères à quatre ou à deux pattes.
Ce qui me gêne un peu et je réclame à ce sujet un nouvel entretien avec vous, c’est ce fameux péché originel qui, pour autant qu’il existe, serait responsable de la cruauté et de l’inquiétude permanente des animaux surtout sauvages.
Ne trouvez-vous pas que ce « péché » a bon dos ?
Mais nous sommes là, je suppose, face au mystère de la foi chrétienne.
Je vous envoie par mail le portrait du prélat dont je vous ai parlé et qui n’était pas dans la galerie faute de place.
Dites-moi ce que vous en pensez,
Amicalement
Thierry Poncelet