De la lecture pour les beaux jours

, par Pierre

Alexandre Siniakov

Détachez-les et amenez-les-moi

Fayard

Ce récit, qui débute par la rêverie d’un cosaque, se poursuit dans les pas d’un pèlerin russe à dos d’âne, avant de se conclure sur la vision lumineuse d’un starets à cheval. C’est un livre plein de délicatesse et d’espérance que donne le père Alexandre Siniakov à tous ceux qui croient qu’il n’est pas d’humanisme sans recherche d’harmonie avec la nature.

A la 41ème minute démarrage de l’interview d’Alexandre


Xavier Loppinet

Mon chien me conduira-t-il au Paradis ?

Les éditions du Cerf

Xavier Loppinet est docteur en théologie. Supérieur du couvent dominicain à Nancy, il est aumônier de la Pastorale des sourds et prêche des retraites sur la signification spirituelle de la vie quotidienne.

Dans son dernier livre, il développe l’idée que le chien élève l’humain car il l’humanise en le rendant responsable. Explications.

Selon vous, le chien peut être un compagnon spirituel. De quelle manière ?

Il l’est à deux niveaux. D’abord parce qu’il est un élément de la Création et peut ainsi me faire porter un regard affectueux et théologique sur le monde qui m’entoure. Il me porte à la contemplation. Ensuite parce que sa capacité relationnelle avec moi est telle qu’il m’ouvre à la spiritualité.

Quant au terme « compagnon », il est lourd de signification. C’est celui avec qui je partage mon pain. Le chien a tout intérêt à ce que je partage mon pain aussi avec mes « frères humains ». C’est ce que suggère un épisode célèbre de la vie de saint Roch, une grande figure du monde occidental chrétien.

Roch, atteint par la peste et abandonné de tous, est nourri par un chien qui lui apporte du pain. Celui-ci appartient au riche seigneur local, Gothard, à qui il vole du pain pour le donner au pauvre Roch. Gothard, en suivant l’exemple de son chien, se convertira.

suite de l’article dans La Vie


Jean-Marc Neumann

L’ours polaire et le droit : Signaux d’alerte

L’Harmattan

Un état des lieux de la situation de l’ours polaire au début du XXIe siècle. Après avoir présenté les caractéristiques de ce mammifère, l’auteur expose les différents accords et les conventions internationales qui lui sont liés. Il détaille plus spécifiquement les réglementations de certains pays, dont le cas particulier de l’Islande, et rappelle les menaces qui pèsent sur l’espèce.